vendredi 20 juin 2014

L'esprit de résistance

Appel-18-juin-de-gaulle-microHier, dans de nombreuses communes de France, on a célébré l’anniversaire de l’appel à poursuivre le combat, lancé le 18 juin 1940, par le Général De Gaulle.
N’est-ce pas l’occasion, et le moment, de nous remémorer quelques-unes des convictions de cet immense Homme d’Etat ?
Il savait que, dans les périodes de crise intense, l’opposition des intérêts particuliers et de l’intérêt général est exacerbée. Il avait donc fait, une fois pour toutes, le choix de la France, même s’il fallait quelque peu bousculer l’opinion des français. Il avait également fait le choix du courage politique, parfois au risque de sa vie et souvent au détriment de son propre futur.
Il se méfiait, à juste titre de l’action des partis et des politiciens qui ne pouvaient conduire le pays que vers l'inefficacité et la médiocrité. Affranchi des partis et libre, Charles De Gaulle était un rassembleur, auquel seuls les ultralibéraux et la grande finance ne s’étaient pas ralliés.
De juin 1944 à janvier 1946 il a fait faire à la France, en quelques mois, un progrès considérable grâce à un gouvernement d'Union Nationale : instauration de la Sécurité Sociale, vote des femmes, nationalisations industrielles et de la finance, création du commissariat à l'énergie, mise en place du plan stratégique, réorganisation de l’administration. C’est d’un élan de ce type dont nous aurions besoin aujourd'hui, plutôt que d'un vote pour les extrêmes.
Après la guerre, au moment où la majorité pensait “revanche”, il a entamé la réconciliation et tressé des liens avec l'Allemagne, car sa vision du monde reposait sur un esprit d’ouverture. Ce sont ces liens et ce regard nouveau des uns sur les autres que nous retrouvons encore aujourd’hui dans les jumelages.
Son action politique était empreinte d’une indéniable vision sociale. Ni de droite, ni de gauche, De Gaulle était un tenant de la troisième voie, celle de la participation et de l’association capital-travail, grâce, d’abord à la création des comités d’entreprises, puis à la promulgation de plusieurs textes instituant la répartition des plus-values et des résultats financiers des entreprises.
Choix de l’intérêt général, affranchissement des partis, esprit de rassemblement et d’ouverture, vision sociale, ce sont les valeurs qui rassemblent les membres de  Villecresnes Ambition.
Si à l'époque, Charles De Gaulle avait tenu compte de l'opinion de la majorité des Français, il serait resté en France au lieu d'aller à Londres et il n'aurait jamais lancé son appel.
Ces valeurs et cette leçon, bien loin de nous conduire à accepter un verdict électoral conjoncturel et à collaborer gentiment, nous encouragent à la résistance.

jeudi 19 juin 2014

Le maire de Villecresnes persiste dans le mensonge

TéléchargementDans la dernière livraison du “Villecresnes mag” deux phrases montrent le peu de considération dans laquelle le nouveau maire tient ses administrés.

Concernant le projet de réforme des rythmes scolaires il écrit : “Compte tenu de ces éléments et de l’avis quasi unanime des associations de parents d’élèves, des enseignants et des personnels municipaux, j’ai été conduit à informer l’académie le 6 juin, que je ne mettrai pas en place cette réforme en 2014”
Il oublie de dire que son courriel du 6 juin était destiné à demander aux services de l'Education Nationale de ne pas tenir compte de ses propositions adressées par courrier quelques jours plus tôt, sans aucune concertation avec quiconque. Pris de panique lorsqu'il a pris conscience de sa bévue, il a tenté de se rattraper, mais la photo ci-dessous ne laisse aucun doute quant au confort de sa situation et à celui de de son adjointe qui se cache.
Rythmes-scolaires-villecresnes

Page 10, il parle ensuite d'un déficit de 3,3 millions d'€. Que dit le dictionnaire : “Déficit, nom masculin singulier, différence entre les dépenses et les recettes, ces dernières étant inférieures”.
Monsieur GUILLE ment donc encore puisque, la recette est réelle. Si une partie de ces 3,3 millions d'€ vient à manquer au budget, ce sera par la seule volonté du nouveau maire qui souhaite baisser le prix de vente des terrains du Bois Prie Dieu. D'ailleurs il devra l'avouer lors d'un prochain conseil et assumer les conséquences de son choix vis à vis, notamment, des riverains de la rue du Dr Bertrand

Le maire de Villecresnes prend vraiment les lecteurs et les électeurs pour des imbéciles.

dimanche 15 juin 2014

Tribune Juin 2014 - Premières alertes sérieuses

Le 27 mai lors du Conseil Municipal, l’opposition a posé trois questions.

L’une d'entre elles, intéressant de nombreux Villecresnois, interrogeait le Maire sur le calendrier des travaux de voirie prévus pour la rue du Dr Bertrand et l'avenue du Château. La réponse fut sèche : il répliqua que tous les investissements étaient revus, qu'aucun calendrier n'était établi et que sa majorité avait découvert avec stupéfaction un trou de 3,30 M€ dans le budget 2014.

La ficelle est énorme !

L'ancienne opposition avait bien été informée que le chèque couvrant la vente du terrain du Bois-Prie-Dieu pourrait ne pas être honoré a la date prévue. Ceci est du tout autant à un retard des ventes qu'a des exigences du nouveau Maire.

II est trop facile, alors que l'on ne maitrise pas encore les dossiers, de tout reporter sur les prédécesseurs.

Nous réagirons avec vigueur si une telle attitude irresponsable devait perdurer.

Le Maire Gérard Guille, qui intervient quasiment seul lors des Conseils, rejette déjà tout débat. II a une très haute idée de lui-même, considère qu'il peut gouverner seul depuis sa tour d'ivoire et qu'il n'a nul besoin d'écouter les avis extérieurs, encore moins ceux de l’opposition.

Une fois estompée l'euphorie des premiers jours de la mandature, espérons que les réalités l'amèneront progressivement a reconsidérer son attitude de premier magistrat de la ville, ce serait dans l'intérêt des villecresnois(es).

mercredi 11 juin 2014

Le maire de Villecresnes ment ouvertement aux associations de parents d'élèves

Les-maires-demandent-une-remise-a-plat-du-financement-de-la-reforme-des-rythmes-scolaires_article_popinLe 25 avril, Benoit HAMON a présenté un nouveau décret à propos de la réforme des rythmes scolaires.
Ce texte autorise de nouvelles expérimentations et permet de modifier un projet antérieur ou de proposer un nouveau calendrier scolaire à condition qu'il respecte de nouvelles règles :
  • Un minimum de 8 demi-journées de classe par semaine comprenant 5 matinées impérativement.
  • Des matinées qui ne peuvent pas dépasser 3h30 de cours.
Le décret, pousse au dialogue entre enseignants et communes, et reconnait  le rôle essentiel des conseils d'école puisque le nouveau projet d'expérimentation nécessite leur accord.
Les communes avaient jusqu’au 6 juin pour envoyer leur projet, et à Villecresnes, le maire a bien adressé, dans les délais impartis, un courrier officiel, pour informer les services de l’Education Nationale de sa position.
Il vient pourtant de mentir délibérement aux associations de parents d’élèves qui sont opposées à cette réforme, en leur affirmant le contraire : “Je n'ai signé aucun courrier”. Le premier magistrat de la commune pris en flagrant délit de mensonge à ses interlocuteurs c’est grave.
S’est-il rendu compte tardivement de la position des associations de parents d’élèves ? C’est très possible
A-t-il obéi aux demandes pressantes de ses collègues de Villeneuve-le-Roi et Limeil-Brévannes ? C’est plus que probable.
Les parents d'élèves qui nous ont informés sont très choqués par cette attitude à leur égard et nous les comprenons.

vendredi 6 juin 2014

Rue du Docteur Bertrand : une position irresponsable du maire

Dr-bertrand-villecresnes-300x199Le nouveau maire de Villecresnes a décidé de reporter sine die l'aménagement de la rue du Dr Bertrand. Ce projet avait pourtant été approuvé à l'unanimité par les riverains, inscrit au budget 2014, et donc financé. Les travaux devaient débuter en juillet.
Cette décision unilatérale, autoritaire, est scandaleuse à plus d'un titre. En effet :
1)   La rue du Dr Bertrand est une rue à très haut risque compte tenu de son étroitesse, de son absence de trottoirs, de la vitesse excessive des véhicules qui l'empruntent pour rejoindre directement les rues de la Bourgogne et des Merles. C'est aussi dans cette rue que beaucoup de parents stationnent et viennent récupérer leurs enfants après le temps d'étude et de périscolaire.
2)   Il a toujours été admis que cette voirie serait élargie et réaménagée après et en raison de la construction de la résidence Pierre Gravelle. Cet engagement pris, vis à vis de riverains qui ont fait preuve de patience et de compréhension, doit être tenu.
3)   Le report des travaux est dû, exclusivement, à la décision du maire de renégocier le projet du Bois Prie Dieu. En effet, la vente des terrains, et donc la perception de la recette, devait intervenir au plus tard en juin de cette année et rapporter 3,3 millions d'€ à la ville. Pour satisfaire à ses phantasmes en matière de constructions, M. GUILLE a “offert” au Groupe Saint-Germain, promoteur du projet, de réduire le nombre de logements moyennant une remise d'un million d'€ sur le prix de vente du terrain.
Et c'est là que le bât blesse. Puisqu'il manque un million d’€, qu’à cela ne tienne, le maire a décidé que les travaux de la rue du Dr Bertrand seraient reportés.
Un maire se doit d'assumer les engagements de son prédécesseur des lors qu'ils sont justifiés par des raisons impérieuses, notamment de sécurité, comme c'est le cas ici.
Toute l'équipe Villecresnes Ambition et ses élus au conseil sont solidaires des riverains dans cette affaire Nous ne pouvons que les encourager à exiger le respect des engagements pris.
Cliquer pour lire ce qui figure sur le site Internet de la ville :
Bertrand1

mercredi 4 juin 2014

Conseil municipal : premières alertes sérieuses

Le 27 mai lors de la réunion conseil municipal, l'opposition a posé trois questions.
L'une d'entre elles, intéressant de nombreux villecresnois, interrogeait le Maire sur “le calendrier des travaux de voirie prévus pour la rue du Dr Bertrand et l'avenue du Château”. La réponse fût sèche : il répliqua que tous les investissements étaient revus, qu'aucun calendrier n'était établi et que sa majorité avait découvert avec stupéfaction un trou de 3,3M€ dans le budget 2014. La ficelle est énorme ! L'ancienne opposition avait bien été informée que le chèque couvrant la vente du terrain du Bois-Prie-Dieu pourrait ne pas être honoré à la date prévue. Ceci est dû tout autant à un retard des ventes qu'à des exigences du nouveau Maire. Il est trop facile, alors que l'on ne maitrise pas encore les dossiers, de tout reporter sur les prédécesseurs ! 
Nous réagirons avec  vigueur si une telle attitude irresponsable devait perdurer.
Le Maire Gérard Guille, qui intervient quasiment seul lors des Conseils, rejette déjà tout débat. Il a une très haute idée de lui-même,  considère qu'il peut gouverner seul depuis sa tour d'ivoire et qu'il n'a nul besoin d'écouter les avis extérieurs, encore moins ceux de l'opposition.
Une fois estompée l'euphorie des premiers jours de la mandature, espérons que les réalités l'amèneront progressivement à reconsidérer son attitude de premier magistrat de la ville, ce serait dans l'intérêt des villecresnois(es).
Lettre maire-2 juin 2014_01   Lettre maire-2 juin 2014_02

lundi 2 juin 2014

Un raisonnement d'épicier à propos des vélos électriques !

Le Parisien daté du 31 mai, édition du 94, publie un papier dans lequel nous apprenons que la subvention municipale d'aide à l'achat des vélos électriques, qui s'inscrivait dans une politique globale d'apaisement de la circulation, vient d'être supprimée par le maire UMP.
Première observation :
Le principe de cette subvention avait été votée par le conseil municipal. Y a-t-il eu délibération pour rapporter cette délibération ou est-ce une décision unilatérale ?
Deuxième observation
Les raisons invoquées pour justifier cette décision sont d'une profonde incohérence intellectuelle :
- “Cette aide n'avait pas un succès phénoménal” dit le maire.
Mais il ajoute :
- “Cela pesait sur les frais de fonctionnement”
Depuis le vote de cette mesure une vingtaine d'aides ont été accordées ce qui, à raison d'un montant unitaire maximal de 300 €, représente 6000 € au total.
Pour imaginer le poids relatif de ces subventions, il faut rapporter ces 6000 € au 10 millions d'€ de frais de fonctionnement.
C'est à dire 0.06%
Le RIDICULE finira par les tuer
Parisien 31 mai 2014- vélos electriques